Les antennes de l’Université Permanente de Nantes, de Pornic et de Ponchâteau ont aimé (2010)

Se promener en Égypte Ancienne revient surtout à remonter ou descendre le fleuve qui serpente dans la Vallée. Non pas que les Anciens Égyptiens soient totalement absents des déserts, bien au contraire : À l’est, ils en exploitaient les ressources minières et minérales, à l’ouest, ils en utilisaient les aspects stratégiques de la route des oasis. Néanmoins, lorsqu’ils décidaient d’édifier pour l’éternité, cela se passait plus volontiers au bord de la vallée. 

Jamais l’architecture n’a autant servi la propagande, n’a autant soutenu le message social, religieux et politique. Reconstituer le développement de cette civilisation à travers la compréhension de l’évolution de son architecture est un vrai bonheur, fournissant le trousseau de clés de bon nombre d’interrogations. 

Pourquoi la pyramide, et quand ? A-t-elle toujours été un tombeau ? Et le sphinx de Giza, a-t-il été le premier sphinx ?  Les temples solaires, à quoi servaient-ils ? Pourquoi les rois du Moyen Empire ont-ils commencé à investir Abydos pour leurs centres mémoriels alors qu’ils chérissaient le Fayoum comme une région d’origine ? Et le tournant architectural des monuments funéraires du Nouvel Empire, avec la majesté des Temples des Millions d’Années en bordure de la vallée, véritable conservatoire des actions politiques de chacun des rois, au regard des tombes hypogées camouflées … 

L’analyse fonctionnelle des monuments au fur et à mesure des époques nous permet de retracer les grandes évolutions structurelles et philosophiques de cette civilisation, qui pourtant fait du neuf avec du vieux : impossible de comprendre le présent sans savoir le passé, mais impossible de comprendre le passé sans voir le présent ! Impossible de comprendre la pyramide sans « savoir » le mastaba royal protodynastique, Impossible de comprendre l’enclos funéraire protodynastique sans observer le Temple des Millions d’Années

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